25 juillet 2012

Objectif Lozère 3

Comme il faut bien manger, ce troisième jour fut consacré à des courses (tu remarqueras qu'on y va très doucement en vacances) dans la plus grande ville environnante : Saint-Chély d'Apcher. L'occasion de découvrir la faune de l'endroit, mais pas si différente d'ailleurs.

Notre premier contact a été avec une gamine qui hululait littéralement dans le supermarché. J'ai repensé à la voiture hantée et au frigo Dark Vador, mais c'était pire. On l'entendait à trois rayons de distance. Bien sûr, je n'arrêtais pas de la croiser avec mon caddie. Elle n'avait pas l'air d'avoir tête sa tête et pleurait en permanence. Plus tard, je l'ai surprise dans un croisement d'allées alors que la famille tentait de lui faire lâcher les cheveux de sa mère qu'elle tenait à pleine main en poussant des cris de hibou.

J'ai quand même pu m'acheter des lacets, une glacière, de la tome d'aligot et le journal local : la Lozère Nouvelle. J'y ai appris que la boucherie Clavel avait reçu un prix pour le boudin, que les attaques contre les troupeaux par des chiens errants se multipliaient et qu'un festival international de cinéma se déroulait dans la région à mon insu depuis des années.

En rentrant, pour se détendre, on a tenté du badminton en plein vent. Bilan : 1. le volant prend un malin plaisir à se diriger vers les vaches et leurs barbelés ; 2. il ne résiste pas à plus de cinq minutes de jeu peu intense avant de se pulvériser ; 3. il aime se coincer dans le cordage détendu de la raquette. En plus, je me suis planté une écharde dans le pied (je te rappelle que je n'ai plus de baskets).

Côté lecture, j'ai pris mes distances avec le GIGN avec les Contes dogon du Mali par Geneviève Calame-Griaule chez Carthala-Langues O'. Plein de contes de là-bas recueillis et commentés par la fille du célèbre Marcel Griaule. Par contre, je n'ai pas lu la partie sur la langue dogon.

J'ai enchaîné avec La mythologie dogon de Claude Helft chez Actes Sud Junior. Un bon petit résumé des croyances dogon, bien illustré. Comme tu t'en doutes, c'est aussi pour un projet. De nouvelle, cette fois. D'ailleurs, je l'ai écrite en rentrant après cette semaine de jeûne scripturaire.

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