Infatigable pèlerin, je poursuis ma route à travers la France (et bientôt le monde). Cette fois, l'étape était particulière : Compiègne, lycée Pierre d'Ailly, là où j'ai passé (brillamment, tu t'en doutes) mon bac voilà maintenant quelques années. Ça n'a beaucoup changé, à part le CDI qui a déménagé.
Ah oui, j'étais là-bas pour parler du Miroir aux Vampires dont le premier tome se déroule dans un lycée jumeau de Pierre d'Ailly. Comme on était en retard, j'ai déboulé devant une classe sans crier gare et les questions ont fusé tout de suite. Un peu plus tard, j'ai pu voir l'autre bâtiment et une seconde classe. Pour la première fois de ma vie, on m'a présenté comme "Fabien Clavel, accompagné de son attachée de presse" (Emmanuelle, dont je salue la patience au passage puisqu'elle n'en était pas à son premier voyage avec moi). Ma légendaire modestie a dégusté.
L'avantage d'être invité par une collègue, c'était de pouvoir enfin entrer dans le château (voir image ci-dessus) qui renferme la direction, le secrétariat et la salle des profs qui en jette grave : de superbes casiers de bois. Par contre, mon ancien prof de maths qui était formidable et a laissé un souvenir durable parmi ses pairs, était déjà à la retraite. Dommage. Les calculs d'intégrales devenaient une promenade santé avec lui.
Ensuite, conduits par la collègue, nous sommes allés dans l'autre lycée, Charles de Gaulle, de l'autre côté de la ville, là où j'ai passé mes oraux de français. Le temps de manger des frites achetées dans la camionnette devant le lycée et de parler de Pierrefonds avec la documentaliste, et c'était une nouvelle intervention devant une autre classe. J'ai même eu droit à un super cadeau : des lettres imaginées par les élèves en réponses à celles du roman et illustrées par eux-mêmes, le tout relié avec des jolis matériaux. Merci à eux et à leur prof. J'ai tout lu pendant le retour en train.
Image : source site du lycée Pierre d'Ailly
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