23 octobre 2011

Thiéfaine en force


Hier, il y avait concert à Bercy. Pas de Madonna, pas de Britney Spears, pas d'effets pyrotechniques de malade, pas de chorégraphies de folie, pas de scènes d'hystérie, pas de play-back, pas de billets à 150€.

Seulement Thiéfaine et ses musiciens.

Tout a débuté doucement avec une chanson inédite, sans doute l'une des trois sorties avec la nouvelle édition du dernier album. Thiéfaine a commencé avec une guitare, en a changé dès la deuxième chanson avant de s'en débarrasser (il l'a reprise plus tard quand même). Et puis l'ambiance est montée en puissance, notamment avec "Soleil cherche futur" qui balançait grave.

Au niveau de la scénographie, on apercevait six pylônes en ellipse autour des musiciens. Et puis un écran au fond qui se relevait pour faire apparaître un orchestre. Simple et efficace. Thiéfaine avait la forme et le public aussi : au bout de la troisième chanson, ça sentait déjà le chichon.

Pour le choix des chansons, on avait un mélange entre celles des premiers albums ("Alligator 427", "Loreleï Sebasto Cha", "113e cigarette sans dormir", "Solexine et Ganja" très blues, et surtout une version magnifique du "Chant du fou") et celles du tout dernier (notamment "La ruelle des morts" ; petit regret, ne pas avoir eu "Trois poèmes pour Annabel Lee"). Du très rock donc alterné avec les compositions plus apaisées des derniers temps.

Excellente surprise : JP Nataf est venu jouer sur deux chansons dont il a composé la musique : "Garbo XW Machine" et surtout "Confessions d'un never been". L'occasion de constater qu'il possède un très beau déhanché. Et puis, l'un des fils de Thiéfaine est venu jouer de la guitare sur "Mathématiques souterraines".

Bien sûr, on a fini sur "La fille du coupeur de joint" que le public a continué à chanter longtemps après le départ des musiciens.

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